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samedi 30 juillet 2016

ETUDE COMPARATIVE DE LA GESTION DES MARCHÉS RURAUX DE BOIS DE DAN TARO (MARADI) ET NIMPELMA (MAKALONDI) APRÈS VINGT ANS D'EXERCICE

Depuis sa mise en place la SLG n’a jamais été renouvelée. Seuls les membres qui désirent quitter sont remplacés par un membre de la famille du chef sans que la base ne soit informée. La SLG est entre les mains des proches du Chef de village. Il n’y a pas de concertation entre la SLG, les bûcherons, et la population pour les prises de décisions car les réunions ne se tiennent plus. Les bûcherons et la population disent ne rien savoir sur la gestion des fonds (le font d’aménagement et le fond villageois). Ce manque des transparence a poussé les bûcherons à ne plus confier la vente de leur bois entre les mains de la SLG. Ils s’occupent eux-mêmes de la vente, et ont besoin du gestionnaire juste pour délivrer les coupons qui facilitent le transport du bois aux commerçant jusqu’à destination. Le MR de Nimpelma n’est fonctionnel qu’en saison de la pluie, de Juillet à Octobre. En cette période les commerçants transporteurs sont obligés de s’approvisionner au niveau de ce MR car les voies pour aller plus loin en brousse sont impraticables. Sinon, c’est en brousse que les commerçant achètent le bois, à prix bas. Les quelques nantis du village payent le bois à prix bas auprès des bûcherons et le stockent jusqu’en saison de pluie pour le revendre à un prix élevé au marché sans impliquer la SLG. L'opportunité des gains financiers a permis d'améliorer les conditions de vie des bûcherons. La création du MR de Nimpelma a contribué à l’amélioration du bien être de sa population à travers l’augmentation des revenus, et la création d’école. Ce qui a poussé tous les hommes même les plus jeunes à pratiquer ce métier jadis mal perçu. Lors de la création du MR en 1993 seulement 16 bûcherons ont été formés en coupe et stérage, ils étaient les seuls a avoir été formés. En 1995, le nombre est passé à 40 bûcherons et, en 2000, ils ont atteint 60 bûcherons. En 2016, ils dépassent 1000 parce que la SLG n’a pas leur nombre exact. Mais la rareté du bois tend à réduire le nombre des bûcherons. Avant ils exploitaient la forêt sans atteindre les limites fixées. Au fil du temps, avec l’augmentation du nombre des exploitants, ils ont atteint les limites et avec l’épuisement de la ressource, ils ont dépassés les limites et traversent la frontière du Burkina pour exploiter le bois.

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